Nature Ordure
stratégie adaptative
l'homme moderne est en conflit avec son environnement. De ce constat découlent des questions: quelle place l’homme et notre société de consommation laissent-ils à la nature ? Comment cette dernière s’accommode-t-elle de tous les obstacles que nous lui imposons ? Par retour des choses, comment nous même devons-nous nous adapter à nos propres déchets et à leurs répercussions sur notre habitat, notre environnement ?
Des questionnements qui sont au cœur des problématiques actuelles liées à l’expansion
toujours plus grande de notre espèce et à la géstion de nos déchets.
« Nature-Ordure » est un début de réponse vers un chemin de réconciliation. Créer la beauté par le déchet pour accentuer l'absence et le recul de la nature. Imaginer et recréer un monde à l’intérieur des déchets pour signifier le manque.
Nicolas Marquet.
La nuée de papillons
Une installation de plus de 1500 papillons découpés dans des emballages manufacturés.
Disposés en nuée de plusieurs centaines d’insectes, les papillons constituent une métaphore de la nature et les emballages dans lesquels ils sont confectionnés une métaphore de la pollution liée à la consommation. Il y a là une double lecture: Poétique, dans un premier temps, puis interrogative; le spectateur se questionne sur cette envolée de « déchets ».
Je m’intéresse aussi au mimétisme des insectes. Certaines espèces ont évoluées de telle manière, qu’elles se confondent complètement avec le support sur lequel elles vivent. Certaines mantes religieuses vivant sur les orchidées ont développé une stratégie de chasse qui consiste à imiter à la perfection cette fleur, on pourrait imaginer un futur avec des insectes aux couleurs et aux motifs de nos emballages…
La migration des arbres
Dessins présentés au nombre de trois. Un nid dans une boite de conserve, un sac en plastique, des oisillons au bec grand ouvert, appellent une nourriture qui tarde à venir.
Deux dessins d’arbre sans feuilles, racines hors de terre, semblent flotter vers une direction inconnue.
Les arbres s’en vont, et les oiseaux s’adaptent…